Pour aller plus loin
- Page Développer l’agriculture urbaine dans les quartiers (ANRU, 2022)
- Cultiver les QPV : réduire les ISS par l’agriculture urbaine ? (replay du webinaire d’Ekopolis, 2025)
Les projets qui se déploient en matière d’agriculture urbaine se situent à la rencontre de plusieurs dimensions, riches de potentiels pour les territoires urbains vulnérables :
Économiques : création d’emplois non délocalisables, à vocation d’insertion, structuration de filières locales ou micro-locales. L’agriculture urbaine permet également de renforcer l’autodétermination alimentaire pour sortir de la dépendance à l’industrie agro-alimentaire.
Sociales : projets fédérateurs créateurs de lien social et qui peuvent comporter des enjeux de participation des habitants aux stratégies locales, de santé publique et de justice alimentaire (meilleure qualité de l’alimentation, accessible, production saine et durable)
Environnementales : retour ou extension de la nature en ville et de la biodiversité, préservation de terres agricoles en zone périurbaine, amélioration de la qualité des sols et lutte contre les îlots de chaleur.
Majoritairement portée par des associations locales, l’agriculture urbaine revêt différentes formes. L’AFAUP, Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle, identifie 3 types d’agriculture urbaine :
L’appel à projets Quartiers fertiles de l’ANRU a permis de faire aboutir des projets hétéroclites en la matière : champignonnières dans des caves d’immeuble, ruchers, bergeries, vergers en ville, etc. Ces projets riches par leur diversité et leurs impacts (lien social, santé, emploi…) demandent de rester vigilants pour veiller à leur pérennité (modèle économique, concertation habitante pour limiter les conflits d’usage, cohérence avec la stratégie urbanistique…).